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Il n’y a rien de « mal » de toi : comment accepter et aimer son corps

Il n’y a rien de « mal » de toi : comment accepter et aimer son corps

L’édito de notre rédactrice en chef Lena Borovaya tente avec succès de répondre aux questions les plus importantes de l’univers, de la vie, de l’existence - et elle le fait avec chaleur, soin et beaucoup de perspicacité. Aujourd’hui, on parle de l’impact de la “normalité” sur nous et sur nos corps.

 

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Tu sais, quelque part entre 2010 et 2015, l’observation dans un miroir est devenue incroyablement populaire. Je ne suis pas sûre que cette pratique ait été correctement nommée pour être honnête, mais le principe est simple : tu prends un miroir, tu regardes ta vulve, et désolée mais, tu lui parles. Je suis de nature sceptique - je pense que je ne comprendrai jamais les leçons de Tony Robbins. Mais je vois les bénéfices de ces conversations via un miroir. Si tu vois quelque chose, ça existe. Et si quelque chose existe, il y a de grandes chances que cette chose soit normale. Un petit pas à accepter son physique.

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Pourquoi je dis ça ? Et bien, les femmes ont vécu depuis des siècles avec le sentiment que quelque chose n’allait pas chez elles. Et si tout va bien chez elles, elles commencent à chercher des défauts chez les autres femmes pour être sûres d’elles à 100%. Tu n’as aucune idée du nombre de recherches Google qui comportent les mots “est-ce que mes lèvres sont normales ?”. Il y en a beaucoup. 

Les hommes questionnent aussi la normalité de la taille, la forme et la couleur de leur sexe car les standards de beauté existent pour eux aussi (lis l’article Pure sur l’objectivation du corps masculine ici). Pour les hommes, ces standards sont plus divers. Oui, de nombreux standards pour les femmes ont été fixés par des hommes, mais imagine la pression que ressent le mec lambda dont l’éducation sexuelle se limite aux films pour adultes, avec une dizaine de personnes sur le plateau qui s’assurent que la scène ait l’air parfaite ! Et alors que la durée moyenne d’un rapport se situe entre 7 et 14 minutes, tu regardes ces acteurs parfaits recouverts d’huile tenir plusieurs heures à la suite, et évidemment, tu te demandes si quelque chose ne va pas chez toi. 

Pure. Laisse-toi aller.

Pure est une application où les règles classiques des rencontres ne s'appliquent pas. Avec Pure, c’est toi qui fixes tes propres règles.

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On devrait tous attraper un miroir - et regarder près de notre manque d'assurance et de ce qui nous fait le plus douter. Plus c’est près, mieux c’est

 

Au début, je voulais dire que c’est trop cool qu’il n’y ait pas de standards pour les personnes non-binaires, et puis je me suis souvenue de cette scène dans le show de Netflix Sex Education. Évidemment, quelqu’un a inventé des règles pour tout le monde : hommes, femmes, personnes non-binaires et transgenres, qui peuvent ne pas être ce que la société attend d’eux. Le problème c’est qu’on ne prend pas le temps de regarder autour de nous (et de nous regarder). Et quand on le fait, on le fait mal. 

Ce à quoi on ressemble et comment on se sent, les choses qui nous apportent du plaisir - tout est normal. Tant que l’on ne dépasse pas les limites des autres personnes et qu’on ne les laisse pas dépasser les nôtres, il n’y a rien de mal. On devrait tous attraper un miroir - et regarder de près ce qui nous fait le plus douter. Plus c’est près, mieux c’est. Evidemment, personne n’est parfait. Mais on est tous normaux. Toutes les vulves sont belles, tous les désirs peuvent être exprimés à voix haute, l’intimité ce n’est pas seulement la pénétration, tomber amoureux.se est merveilleux, et faire quelque chose juste pour le faire, sans étiquette, c’est vraiment cool. 

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On est tous des spectateurs chez Pure, mais pas seulement (la majorité de l’équipe a un compte, on vous racontera des histoires cools bientôt), et on ne peut s'empêcher de remarquer à quel point notre communauté grandit. On en est vraiment fiers. A la fois en nombre et en qualité de communication. Non, les nudes non demandés n’ont pas encore disparu, mais nous avons ajouté un filtre sur les contenus explicites (le guide sur les photos nues belles et désirables ici) . Vous voyez, nous aussi on grandit et on apprend, à vos côtés ! N’oublions pas que la communauté nous aide à voir notre propre normalité et notre propre humanité. 

Tu vois, peu importe les règles que quelqu’un a fixées pour nous. Ce qui compte c’est de s’autoriser à être entièrement soi et de ne pas se convaincre qu’on est pire que * insérer ici n’importe quoi *. Arrête de te mesurer avec une règle ou un chronomètre, et vire les paramètres des Kardashian (il y a un peu de géométrie non euclidienne ici). Démystifies ton idée du « corps parfait ».

J’écris aussi cela parce qu’une série de jours fériés genrés (en Russie en tout cas) et la Saint-Valentin approchent. Traditionnellement, les célibataires se sentent à l’écart et seuls quand le monde autour d’eux est rempli de couples qui s’embrassent. Même quand le célibat est un choix conscient, la solitude se fait sentir. Une question fait naturellement surface : qu’est-ce qui ne va pas chez moi ? Rien, rien du tout, mon ami.e ! Tout va bien. Ca ira encore mieux si tu commences à te le répéter. Et si tu as besoin d’une confirmation extérieure, va sur Pure - je te garantis que quelqu’un te le dira.

Lena Borovaya

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