Bigenre : Ça veut dire quoi?
Un nombre croissant d'études conclut que le genre et la sexualité sont fluides. C'est-à-dire qu'ils sont capables de changer au fil du temps sous l'influence de divers facteurs. Notre identité dépend également de changements externes et internes, ce qui se traduit par des individus qui ne se sentent pas nécessairement entièrement hommes ou femmes. Pure explique ce que veut dire bigenre, et comment savoir si cela s'applique à vous.
Définition de bigenre
Bigenre se traduit littéralement par "double genre". Du latin "bis", double, et de l'anglais "gender". Il est important de faire la différence avec les différences de genre physiologiquement prononcées. Le bigenrisme est une identité sociale définie qui n'a rien à voir avec l'hermaphrodisme. Il ne s'agit pas non plus d'un trouble de la personnalité multiple ou d'une maladie. Le bigenrisme ne signifie pas que l'on a le même diagnostic que le tristement célèbre Billy Milligan, qui avait 24 identités distinctes vivant en lui. Il s'agit simplement d'une identité de genre non binaire où vous pouvez vous sentir à la fois homme et femme, agenre ou non binaire.
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Le bigenrisme et la bisexualité sont des choses différentes
Le bigenrisme ne doit en aucun cas être confondu avec le concept de bisexualité. Un bigenre peut avoir n'importe quel type de sexualité, comme n'importe quelle autre personne. Par exemple, une femme bigenre peut être complètement hétérosexuelle, bisexuelle ou avoir une sexualité fluide. Un homme bigenre peut être soit gay, soit hétérosexuel, soit bisexuel. Le bigenrisme n'implique aucune limite en matière d'orientation sexuelle. La seule limite est l'identification entre les deux sexes. Par conséquent, contrairement à la fluidité du genre, le bigenre ne peut pas faire l'expérience de l'ensemble du spectre des genres, qui comprend plus de 50 identités différentes.
Qu'est-ce que le bigenrisme en science ?
Nous n'avons pas encore de réponse claire, mais il est fort probable que cela soit lié à la vitesse de commutation des hémisphères cérébraux. Plus la vitesse de commutation est élevée, plus l'identité personnelle est ambiguë. Il existe également une version des scientifiques Laura K. Case et Vilayanur S. Ramachandran, selon laquelle le bigenrisme se produit en raison de changements dans la connectivité cerveau-cerveau et la libération d'hormones. Jusqu'à présent, il ne s'agit que de versions, mais quoi qu'il en soit, ce type d'auto-perception du genre est la norme absolue, et le nombre de bigenres est assez élevé. Contrairement à la dysphorie transgenre, où la personne ne parvient pas à trouver un équilibre avec son propre corps, le bigenrisme est holistique et ne s'accompagne pas de problèmes psychologiques, de dédoublement de la personnalité ou d'un quelconque malaise dans la perception de soi. De plus, le passage d'un sexe à l'autre peut dépendre du cercle social, de l'environnement social, du contexte culturel dans lequel on se trouve, et tout simplement de l'humeur. En d'autres termes, le principal signe de bigenrisme est un sentiment confortable de sa propre bisexualité qui n'interfère pas avec les activités sociales, professionnelles, intimes ou autres.
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